HELL: Bon, enfin on vous retrouve! Êtes-vous sûrs d'être les vrais vrais Beatles cette fois-ci? Pas des copies, clones, statues de cire, jumeaux, réincarnations de Jésus-Christ et j'en passe?
JOHN: Ne nous comparez pas à ce Jésus, nous sommes en voie d'être plus populaire que lui!
GIGI: *Tant d'arrogance et d'élégance, ce ne peut être que le vrai John Lennon! Waaaaaaaa, John! Prends-moi toute entière!!!!!*
JOHN: Je voudrais bien Gigi mais Cynthia, ma femme, ne veut pas.
Sur ce, Gigi, telle une panthère jalouse et hystérique sauta au visage de John dans l'espoir de le griffer... quelques instant plus tard, elle se rendit compte qu'elle était en train de se couvrir de ridicule puisque bien sûr, comme toutes les sangsues, elle n'a pas de griffes.
PAUL: Ah ces groupies, toutes les mêmes...
HELL: Maintenant que nous vous avons trouvé, sortons vite de l'Empire State Building avant que les sbires de Jacques Émeraude ne nous retrouvent. Hayde, permission de savater tout ce qui se met dans notre chemin.
HAYDE: Avec plaisir, Monsieur.
S'en suivi une course folle durant laquelle Hayde assomma moults sbires, vendeurs de hot-dogs, grand-mères épileptiques et autres obstacles qui eurent le culot de se placer en travers de leur chemin. Retournés à l'hôtel des Beatles, ceux-ci purent enfin faire le point avec Hell et Hayde pendant que Gigi continuait de baver et suinter d'envie dans son bocal.
HELL: Chers Beatles, maintenant que nous sommes en sécurité, du moins jusqu'à la fin de ce chapitre, pouvez-vous nous dire pourquoi vous m'avez appelé et pourquoi on cherche à nous assassiner collectivement depuis le début de cette aventure? Est-ce que ça a un lien avec le groupe britannique prometteur que produit Jacques Émeraude?
PAUL: Les Rolling Stones? Faites-nous rire! Ce sont nos amis. Moi et John avons même écrit la face B de leur premier single sorti l'an dernier. Non, c'est vraiment à cause de cette note que nous avons reçu à la sortie du plateau du Ed Sullivan Show. Jacques Émeraude, en bon truand qu'il est, a dû être payé par celui qui se déclare comme étant le 5e Beatles.
HAYDE: Vous croyez, Monsieur? Ne pourrais-ce pas plutôt être une fabulation de Monsieur Émeraude pour vous ébranler?
GEORGES: Malheureusement pas. Il y a vraiment un pan caché de notre existence que nous devons vous révéler.
RINGO: En effet... lors de nos premières tournées à Hambourg, dans le temps où Stu était encore avec les Beatles (et moi pas, paradoxalement), il lui arrivait souvent de jouer le dos tourné au public. On disait que c'était parce qu'il était timide et qu'il jouait mal de la basse mais c'était faux. En fait, il était tellement tout le temps gelé ou en train de baiser qu'on avait une doublure pour lui. Quant Stu a décidé de rester à Hambourg, on a décidé de laisser tomber la doublure puisqu'elle nous était inutile. Mais lorsqu'on lui a annoncé la nouvelle dans son living room, elle a voulu rester, a argumenté pui la dispute a dégénérée et George l'a frappée avec un chandelier, la laissant pour morte.
HELL: Mais qui était cette doublure? Et pourquoi en parlez-vous au féminin?
VOIX INCONNUE: C'était moi! Et je viens récupérer mon argent ou mettre ma menace à exécution.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire