07 août 2008

Les Étoiles Mystérieuses (chapitre 3)

HAYDE: Ceux-ci Monsieur.

(il pointe vers 3 parachutes très en évidence)

HELL: Ah bin oui... cette idée de faire des parachutes bleu ciel... ça se confond avec le ciel dehors en en plus, ça m'empêche de les voir vu mon daltonisme avancé.

GIGI: *C'est des parachutes de camouflage anti-Hell, hi hi hi!*

HELL: Suffit Gigi, tu étais moins insupportable quand tu rêvais de Ringo!

GIGI: * Aaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh Ringo! Il est tellement mignon quand il fait semblant d'être abruti!*

HELL: Gigi, il ne fait pas semblant, il est simplement retardé à cause de nombreuses maladies qu'il a contractée sur les docks de Liverpool pendant son enfance. Sur ce, allons-y, Piotr ne tournera pas longtemps au-dessus de l'aéroport.

HAYDE: Allons-y Monsieur.

Ils se lancèrent donc dans le ciel bleu de Montréal pour atterrir quelques instants plus tard dans un champ à proximité de l'aéroport. Le temps de replier les parachutes et les rentrer dans leur sac (qui sait, ça peut servir), nos 3 héros partirent vers l'aéroport. Chemin faisant, ils croisèrent une chèvre et peu de temps après Monsieur Séguin (qu'ils saluèrent) mais tout cela n'a aucun lien avec cette histoire. *2*

Arrivés à l'aéroport...

HELL: Dites-donc Hayde, avez-vous les billets pour New York?

HAYDE: Ils sont dans votre porte-feuille, Monsieur.

HELL: Où est ce porte-feuille... enfer et damnation, j'ai dû le laisser dans l'avion de Piotr! Qu'importe, nous en achèterons d'autres et nous swingnerons le bill aux Beatles. Hayde, passez-moi mon porte-feuille!

HAYDE: Le voici Monsieur.

HELL: Mais n'était-il pas dans l'avion de Piotr?

HAYDE: Non Monsieur, vous avez sauté trop vite aux conclusions. Qui plus est, nous n'avons pas encore de billets puisque nous avons reçu l'appel des Beatles hier soir et par conséquent, nous n'avons pas pu nous en procurer.

HELL: Vous avez raison Hayde. Il faudra un jour que j'apprenne à tempérer mes fantastiques talents de déduction. Quel est donc le prochain avion à partir pour New York qu'on le prenne?

HAYDE: Il s'agit du vol 3867 de US Airways, Monsieur.

HELL: Vite, au comptoir de US Airways!

Après quelques tergiversations pour pouvoir amener Gigi avec eux dans la cabine plutôt que de la mettre dans une cage en sangsue dans la soute à bagages, Jack, Hayde, Gigi et toute une ribambelle d'inconnus en mal de vivre qui ne pouvaient se payer un voyage en France *3* embarquèrent dans le DC-8 direction New York. Après le décollage, un délicieux poulet synthétique dans son coulis de plastique accompagné de tites-pétates brunes leur fût servi en guise de dîner et, hormis le réacteur gauche qui a pris en feu alors que le droit ne tournait plus (Jack sorti éteindre le moteur gauche et parti le droit à la crinque et tout rentra dans l'ordre), le vol se déroula sans anicroches.

Arrivés à New York (après avoir passé les douanes, récupéré leurs bagages (en l'occurence les parachutes) et toutes autres formalités):

HAYDE: Savez-vous où trouver les Beatles Monsieur?

HELL: Non mais il suffit de demander à ce charmant garçon à l'air patibulaire.

HAYDE: Comment pouvez-vous dire qu'il a l'air patibulaire, Monsieur?

HELL: Observez Hayde. Holà garçon, comment-vous nommez-vous?

GARÇON: Pat Hibulair. Qu'est-ce tu veux?

HELL: Pourriez-vous nous indiquer où je peux trouver les Beatles?

PAT: Il suffit de suivre le jus de groupies... Ha ha ha! Sans blague, suivez-moi, je vais vous conduire.

HELL: C'est très aimable à vous. Nous vous suivons.

Un peu plus loin, au fond d'un minable 2e sous-sol aux allures de cachot humide et mal-famé sont attachés les 4 Beatles.

PAT: C'est ici qu'ils sont les Beatles... et vous allez rester avec, mouhahaha!

*2* Voir Le méchoui de Monsieur Séguin dans toute bonne circulaire de Provigo
*
3* Voir Paris et mourir