16 juillet 2007

L’Affaire PFK (chapitre 3)

-Dayton, Kentucky, 28 novembre 1963, coin de Poplar Street et Ofallon Avenue, 1 nanoseconde plus tard qu’à la fin du précédent chapitre-

MR HAYDE: Si je puis me permettre, monsieur?

JACK HELL: Faites, Hayde.

MR HAYDE: HAAAAIIIIIIIIYA, monsieur.

D'un exemplaire coup de savate, Hayde désarma les trois innnocents bambins hypnotisés.

JACK HELL: Remarquable, Hayde.

MR HAYDE: Merci, monsieur. Que fait-on d'eux?

JACK HELL: Nous devrions les laisser aux autorités compétentes.

MR HAYDE: La police, monsieur?

JACK HELL: Non, les organisateurs du Grand Congrès International des Fournitures de Sangsues. Avec leur assortiment de sangsues, ils sauront purger le mal qui habite ces adorables rejetons hypnotisés.

MR HAYDE: Très bien, monsieur. Et ensuite?

JACK HELL: Ensuite, nous prenons le chemin du Lac Massawippi. Nous devons savoir qui s'approvisionne en algues bleues.

GIGI LA SANGSUE: *Chic, le Lac Massawippi. Je me demande si ma cousine Juliette y habite toujours*


-Lac Massawippi, Québec, 30 novembre 1963, plage d'Ayers Cliff-

MR HAYDE: Si je puis me permettre monsieur, il était temps d'arriver. Les routes de ce pays sont dans un bien piètre état monsieur. Me laisser aller, je dirais même qu'elles sont... dans un triste état. Voilà, je l'ai dit.

JACK HELL: Allons Hayde, vous êtes dur. Ne jugez pas les gens par leur route.

MR HAYDE: J'en prend bonne notre monsieur. Je crois que nous avons un problème, monsieur.

JACK HELL: Quel est-il?

MR HAYDE: L'hiver est presqu'arrivé monsieur. Le lac est froid... la population d'algues sera fortement compromise à l'air libre.

JACK HELL: Ce qui veut dire que nous devrons trouver un bâtiment... il doit prendre l'eau du lac, et la réchauffer.

MR HAYDE: C'est fort possible, monsieur. Et si monsieur veut bien me le permettre, j'oserai lui souligner un autre problème.

JACK HELL: Quoi donc?

MR HAYDE: Le cadavre du Colonel Sanders... il commence à sentir le vieux tabarnak, monsieur.

JACK HELL: Vous avez un point. Peut-être aurions nous dû le laisser à Dayton.

MR HAYDE: À ce moment, il aurait pu être récupéré par des gens mal intentionnés. Qui sait ce qu'un cadavre peut faire, entre de mauvaises mains. Nous avons pris la bonne décision, monsieur.

JACK HELL: J'espère. Mais bon, retournons à notre mission. Quel maison explorer en premier?

VOIX DE FEMME RUSSE, derrière eux: Ce que vous cherchez au bout du Croissant Ripplecove...