15 mars 2009

Les étoiles mystérieuses (chapitre 8)

HAYDE: Pourquoi fallait-il qu'on tombe encore dans une histoire familiale, monsieur

HELL: C'est vrai que la dernière fois, c'était mon frère. Et là c'est le frère d'une autre.

ASSAILLANT MYSTÉRIEUX: Hey, nous sommes là!

HELL: Mais si, mais si... c'est vraiment lassant à la longue de ne pas pouvoir discuter tranquillement d'histoires fraternelles sans avoir affaire à de sordides assassins assoifés de pouvoir et de vengeance et de root beer.

HAYDE: Certes monsieur. Il me semble qu'à chaque épisode je doive sortir mes plus célèbres et percutantes prises de savate ou de pugilat, monsieur.

HELL: Faites, Hayde.


Et encore une fois, Hayde se résolut à mettre hors de combat tous les protagonistes sans être dépeigné. Il va de soi que le fait d'être chauve aide fortement Hayde à ne pas avoir de déplacement capillaire. Et Hayde n'étant pas du genre à discriminer, tous furent mis hors combat. Assaillants ennemis à la solde d'on ne sait qui, et sbires acolytes de Lucy Diamond. À la suite de ce bref mais brutal engagement, il ne restait que Hell, Hayde, Gigi et Diamond qui étaient dans un état de conscience au dessus de celui de la patate douce. Voulant toutefois plus de détails, Hell en frappa un jusqu'à ce qu'il reprenne conscience

HELL: Parlez! Dites-nous qui vous êtes! Dites-nous d'où vous venez

ASSAILLANT: Je suis arrivé d'un vol de Miami Beach, BOAC. Je ne me suis pas couché hier soir... en chemin j'avais le sac en papier sur mes genoux. Man, j'ai eu un vol épouvantable.

HELL: Vous êtes à la solde de Jacques Émeraude, n'est-ce pas?

ASSAILLANT: Si.

HELL: Mais encore?

ASSAILLANT: Je ne sais pas.

HELL: Comment ça?

ASSAILLANT: J'ai été parti si longtemps que je ne reconnais plus la place. Ça fait du bien d'être à la maison. Je vais attendre à demain pour défaire mes valises...

HAYDE: Par son accent monsieur, je crois qu'il est de retour d'URSS.

DIAMOND: C'est fort possible. L'organisation de mon frère a des tentacules partout dans le monde, y compris en Russie.

HELL: Mais pourquoi votre frère en veut-il aux Beatles?

DIAMOND: Bien que je l'ignorais plus tôt, l'apparition de ce sbire accouru de Russie m'illumine telle le phare de North Dumpling, NY. Mon frère finance des tournées d'artistes... et comme les Beatles monopolisent toute l'attention, ses propres artistes n'ont pas de visibilité. En ce moment, il tente de financer un jeune groupe britannique qui promet, d'ailleurs leur premier disque devrait sortir à la mi-avril. Et avec son organisation tentaculaire, il serait bien capable d'aller les faire jouer en URSS... même si ça prenait encore 35 ans pour y arriver!

HELL: Ainsi, il a décidé d'enlever les Beatles pour qu'ils ne soient plus à la radio? Incroyable

GIGI: *En effet, faire ça à ce pauvre Ringo. Vite, allons les sauver*

HELL: Tu as raison Gigi. Mais que faire de vous, miss Diamond? Et de cet assaillant à la solde de votre frère?

HAYDE: Si vous permettez, monsieur.... AAAYAH!, monsieur.

HELL: Bien fait Hayde. Le revoici assomé, avec le niveau de conscience d'un rutabaga.

HAYDE: Patate douce, monsieur.

DIAMOND: J'ose espérer que vous n'allez pas m'assomer à mon tour.

HELL: Jamais nous n'oserions faire ça à une dame. Nous allons plutôt profiter de la présence inattendue de Simon et Garfunkel dans cette histoire pour vous confier à leur garde.

GARFUNKEL: Nous irons au pont de la 59ème avenue, c'est très joli.

SIMON: Comme un pont au-dessus de l'eau troublée.


Vaguement plus tard, nos deux héros et leur vaillante sangsue étaient dans le métro New Yorkais (parce qu'un moment donné le taxi ça coûte cher et Jack Hell n'a pas payé son château en Abitibi en faisant des excès, encore une fois il s'illustre comme exemple pour la jeunesse).

HELL: Nous y voici! L'Empire State Building.

GIGI: *Quel emplacement idéal pour une finale haute en couleurs à cette aventure*

HAYDE: Donc si je ne m'abuse monsieur, Les Beatles sont sous l'Empire State Building.

HELL: Ça nous laisse donc le métro, les sous-sols, les conduits de vapeur.

HAYDE: Au moins il n'y a pas de stationnements, monsieur.

HELL: Par où commencer?

HAYDE: Eh bien, si nous tentions d'abord cette première porte monsieur?

GEORGE, PAUL, RINGO, JOHN: Bonjour

GIGI: *Mon dieu, c'est lui, c'est lui! Mon beau Ringo!*

RINGO: Bonjour Gigi! J'ai reçu tes lettres d'amour, merci, c'est très touchant. Amitiés, Ringo Starr.