31 mai 2008

Les Étoiles Mystérieuses (chapitre 1)

9 février 1964, Château de Mont-LaSarre (en Abitibi pour les incultes)

JACK HELL: Vite Hayde, amenez les crottes de fromage et la caisse de Dow, nous allons manquer les cérémonies de clôture des Jeux Olympiques d'Innsbruck.

MISTER HAYDE: Mais Monsieur, ce soir les Beatles sont au Ed Sullivan Show, ne devrions nous pas les regarder, j'ai entendu dire que c'est le phénomène de l'heure en Grande-Bretagne. Qui plus est, le Canada n'a que remporté 3 médailles aux Jeux Olympiques d'hiver cette année (1 de chaque métal) donc je crois que la cérémonie ne sera pas aussi intéressante que le Ed Sullivan Show, Monsieur.

HELL: Bon d'accord Hayde, ce que vous pouvez être rabat-joie quand vous voulez... Amenez quand même les crottes au fromage et la caisse de Dow que je passe au moins un semi-bon moment...

HAYDE: Bien Monsieur. Dois-je également en donner à Gigi, Monsieur?

HELL: Faites, Hayde, faites.

GIGI: *Par ici les bonnes calories nutritives... ah ça me rappelle St-Thomas-Didyme en 1963, quel été avions-nous eu... crunch crunch crunch, beurrrrrrrrrppppppppppp!!!*

HELL: Gigi, peux-tu manger silencieusement, j'essaie de faire semblant d'écouter la télé. Hayde, allumez le décodeur que l'on comprenne ce qu'ils disent... ils parlent en anglais et les lecteurs n'y pigent probablement rien (moi bien sûr je n'ai aucun problème puisque je suis fluant dans plus de 2 langues et dialectes, y compris le Français et le Chicoutimien, là là).

HAYDE: Voilà Monsieur.


(moment télévisuel historique même si on ne le sais pas encore à ce moment-là)



ED SULLIVAN: Et voici, les Beatles!

LES BEATLES:

♫ Oh oui, j'vais t'dire kekchose

Que j'veux que tu comprennes

Et quand, je te dis cette chose

Je veux t'pogner la... main! ♫


(qui a pensé que ça finirait par un mot commençant par gr et finissant par aine... ce que vous avez l'esprit mal tourné... faites plutôt vos devoirs et vos leçons et brossez-vous les dents bande de chenapans et que je ne vous y reprenne plus)


ED SULLIVAN (après les conneries d'usage): C'était les Beatles!

FOULE EN LIESSE: WAAAAAAAAAAAAAAAAAA................ John, je te veux!!!!!!!!! WAAAAAAAAAAAA................ Paul, marie-moi!!!!!!!!! WAAAAAAAAAAAAAAAAAAA......... George, récure-moi la gorge!!!!!!!!!! WAAAAAAAAAAAAAA........ Ringo, j'ai 16 ans, je suis belle et je suis à toi!!!!!!!!!

(les Beatles sortent de scène)

JOHN: Tout un show les amis! J'ai fait du lip sync le 3/4 du temps et personne ne s'en est rendu compte.

PAUL: Non, ils étaient juste heureux de ne pas entendre ta voix. Une chance que je t'aide à écrire tes tounes, ça les rend plus joyeuses. À t'écouter faudrait parler de paix et de ton âme torturée tout le temps.

JOHN: Ah, ta yeule Paul! J'écris la moitié de ton stuff quétaine extra-guimauve trempée dans le sirop de sucre à la crème faque écrase.

GEORGE: On se calme les amis.

PAUL: Je faisais juste le taquiner. C'est pas comme si je menaçais de quitter le groupe pour faire un album solo.

RINGO: Regardez-moi faire une face loufoque.

JOHN: Ah Ringo, j'aime ça quand tu fais cette face-là.

PAUL: Moi aussi, ça me réconcilie avec la vie et avec John.

(à ce moment un petit garçon âgé de 5 ans plus ou moins quelques minutes s'approche de Ringo et lui tend un papier)

RINGO: Tu veux un autographe, petit? Quel est ton nom?

PETIT: Je m'appelle Val Kilmer, monsieur, et je veux faire Simon Templar dans un film d'un ennui mortel quand je serai grand. Mais avant, je dois vous donner ce papier si jeu veux que le monsieur avec un imperméable et un chapeau qui cache son visage me donne des outils en chocolat et des framboises en jujube. Salut!

(il donne le papier à Ringo et s'en va sans aucun scrupule)

RINGO: Hé les mecs, écoutez ça:

"Chers George, John, Paul et Ringo,
j'ai bien aimé votre prestation ce soir au Ed Sullivan Show.
C'est seulement dommage que ce soit probablement votre dernière prestation.
Si vous ne me versez pas mille millions de mille livres sterling, je devrai vous tuer les uns après les autres (ou tous ensemble selon mon humeur du moment) puis exposer tous vos petits secrets dans un livre qui se vendra à prix d'or.

Amenez-moi l'argent en petite coupure où vous savez.

Ça vous apprendra à avoir profité de moi au moment où j'étais le plus vulnérable puis de m'avoir oublié comme un vieille chaussette!

- Le 5e Beatles mais pas Pete Best (ni Stu Sutcliffe vu que y'é mort)"

JOHN: Nom d'une cocotte-minute! Qu'allons-nous faire?

PAUL: J'ai entendu dire qu'il y avait un fameux détective privé-aventurier quelque part dans la lointaine contrée du Canada. Appelons-le!


(retour au Château de Mont-LaSarre)

TÉLÉPHONE: Drelin drelin.

HAYDE: Bonsoir, à qui ai-je l'honneur, Monsieur.

PAUL: Paul McCartney des Beatles. Pourrais-je parler à un certain Jack Hell?

GIGI (qui écoute au téléphone même si c'est vraiment impoli): *Paul McCartney!!! Avoir des cordes vocales, je crois que je crierais comme une groupie hystérique!*

HAYDE: C'est pour vous, Monsieur. C'est Monsieur McCartney des Beatles.

HELL: Oui allô... oui, j'ai bien vu votre prestation. Très bonne d'ailleurs, je n'ai presque pas dormi pendant... Quoi, des menaces à votre endroit! Vous me donnez carte blanche pour retrouver celui qui vous fait chanter... Vous rejoindre à votre hôtel... J'arrive tout de suite. Hayde, nous avons des Beatles à aller sauver et un pas fin à retrouver. Vite, nous devons partir pour New York.

HAYDE: Mais la voiture a 2 pneus de crevés, le moteur est à moitié démonté, la batterie est à terre, nous n'avons plus de traction aid et il y a une immense tempête de neige dehors, Monsieur.

HELL: Enfer et damnation! Qu'allons-nous faire?

04 mai 2008

Les Étoiles Mystérieuses (ze preview)

9 février 1964, New York, New York.

Les Beatles font un malheur au Ed Sullivan Show. Devant 73 millions de fans, Ringo, George, John et Paul jouent I Want to Hold Your Hand. Le paysage de la musique ne sera plus jamais le même. Au grand déplaisir de certains... car la prochaine aventure de Jack Hell soulèvera un pan tenu secret de cette histoire. À leur sortie de scène, un mystérieux inconnu donne une lettre à Ringo. Cette lettre signée "le cinquième Beatle, mais pas Pete Best" est un tissu de menaces à l'endroit des Fab Four.

Qui a écrit ce message? Qui peut en vouloir aux gentils Beatles qui sont encore bien propres et fins et qui n'ont pas encore écrit leurs tounes de gourous hindous? Qui est le mystérieux cinquième Beatle? Et qu'est-ce qu'un jeune garçon de 5 ans nommé Val Kilmer promis à un brillant avenir comme interprète de Batman a à voir là-dedans?

Retrouvez Jack Hell, Mister Hayde et Gigi, leur sangsue sensuelle, pour tout élucider dans: Les Étoiles Mystérieuses.



(image par MonsieurM, en hommage à Hergé et aux Beatles, sans vouloir briser aucun copyright ou offenser personne, au contraire, on a un immense respect pour leur oeuvre.)

03 mai 2008

L'Affaire PFK (chapitre 10 et accessoirement dernier)

HELL: (en dégainant son fidèle Ludger) Sale cabot!

BRETT: Non!!!!!! Tu as tué Cookie!!!!!!! Tu va me le payer Jack!

HAYDE: Pas tant que je pourrais l'en empêcher, monsieur.

Hayde offre donc à l'infâme Brett Hell un bonne paire de baffes ainsi qu'une de ses savates javanaises, célèbres dans tout le Notthinghamshire. Ce dernier se tort évidemment de douleur et nos héros prennent la fuite sans plus attendre (après tout, ça fait 3 épisodes qu'ils essaient de s'enfuir, il est temps qu'ils réussissent).

HELL: Enfin débarassé de mon embarrassant frérôt! Vite Hayde, alertons les médias afin que ce complot diabolique soit mis à jour.

HAYDE: C'est une bonne idée, monsieur. Or, où allons-nous trouver un journaliste crédible à Ayer's Cliff, monsieur.

HELL: C'est vrai... il faudrait créer un évènement quelconque pour attirer le gratin journalistique. Ah je l'ai, faisons passer le mot que la Sainte-Vierge est apparu à 3 bergers de ce pittoresque village!

HAYDE: Ça a déjà été fait à Fatima, monsieur.

HELL: Alors organisons un concert-bénéfice avec Sting et Bono pour venir en aide aux Africains.

HAYDE: Sting n'a que 12 ans et Bono, 3 ans et, qui plus est, les 2 sont absolument inconnus, monsieur. (Hayde a une connaissance tellement vaste qu'il connait l'histoire des gens futurement célèbres. Hell lui ne dit que des noms au hasard en espérant que ça se peuvent, puisse, peut... enfin que c'est possible)

HELL: Alors il faudrait un évènement inusité... mais lequel...

À ce moment, sorti de nulle part (probablement du Zoo de Granby) un pingouin surgit à une vitesse normale pour un pingouin moyen.

PINGOUIN: Pak, pak, pak, pak, pak, parc aquatique!

HAYDE: Voilà qui est inusité, monsieur. Oh, regardez dans les branchages monsieur. Un journaliste, monsieur.

JOURNALISTE, MONSIEUR... non juste JOURNALISTE: Oh bin, oh bin! Un pingouin qui parle! Ça ferait toute une publicité, foi d'Yvan Lafouine (ça c'est mon nom), journaliste à La Tribune.

HELL: Monsieur Lafouine, nous avons un scoop pour vous. Nous avons trouvé le meurtrier du Colonel Sanders! Il s'agit de nul autre que Brett Hell, mon frère jumeau et ex-ministre meurtrier de bûcherons sous Duplessis.

LAFOUINE: Racontez-moi tout en détail (ce que Jack Hell, Mr Hayde et bien sûr Gigi firent avec joie et empressement). Wow, avec ça, on tue la une! (et à moi le gros cash sale, la gloire, la fortune et les pucelles de 25 ans rouquines)

(le lendemain, alors que Jack Hell et Mr Hayde lisent le journal)

LA TRIBUNE (1er décembre 1963)


DERNIÈRE HEURE: BRETT HELL ACHÈTE LA TRIBUNE

En effet, hier le journal La Tribune a été acheté par Brett Hell, ex-grand ministre et principal conseiller de Maurice Duplessis. Monsieur Hell a l'intention de faire de La Tribune un grand journal et il s'est allié avec plusieurs magnats des médias pour y parvenir. Cette transaction ne vise absolument pas à cacher de scandale et n'est absolument pas lié au congédiement d'Yvan Lafouine, notre journaliste affectés aux faits divers dans la région d'Ayer's Cliff ouest. Et en passant, le Colonel Sanders a été tué par le Professeur Plum avec le wrench dans le living room et ce purement gratuitement, de même, pour aucune raison et surtout pas pour le faire taire parce qu'il en savait trop.



HELL: Ah le traitre! Il a acheté La Tribune et s'est fait de puissants alliés dans les médias. Nous ne pourrons jamais révéler ses sombres desseins pour l'instant, personne ne nous croirais.

HAYDE: Nous le coincerons bien dans une prochaine aventure, monsieur. Sur ce, où est donc la maison de Madame Bignipples... monsieur...